Je rejoins les arguments qui ont été avancés. Nous verrons tout à l'heure ce qu'il en est de l'amendement du Gouvernement. De deux choses l'une : soit les communes seront obligatoirement signataires des opérations d'aménagement qui les concernent – ce que nous souhaitons – , soit elles ne le seront pas ; dans l'un et l'autre cas, il n'y a aucune raison, même statutaire, que la Ville de Paris fasse exception.
Je voudrais, par anticipation, poser une question au sujet de l'amendement du Gouvernement. L'exposé sommaire mentionne les communes de la métropole du Grand Lyon. Est-ce à dire que chacune de ces communes pourra signer pour elle-même un projet de partenariat ? En tout cas, rien de tel n'est prévu en ce qui concerne le Grand Paris.
Qui plus est, il est aussi question, dans l'exposé sommaire de cet amendement, des EPCI : or je rappelle que dans la métropole du Grand Paris ces structures s'appellent des établissements publics territoriaux. Ils n'ont pas tout à fait le même statut : j'ai l'impression qu'il y a là un oubli.
En attendant l'amendement du Gouvernement, il faut que la Ville de Paris soit au même rang que toutes les communes. Ce n'est pas une question de taille, ni de traitement spécifique pour la capitale du pays : c'est une question de démocratie, de souveraineté populaire sur les choix d'aménagement.