Je salue le courage de Martial Saddier. Étant, comme un certain nombre d'entre vous, issu d'un territoire montagnard, qui peut être régulièrement touché par la pollution, il me semble important, quand nos populations peuvent être abusées sur l'origine des particules fines, que certains élus prennent leurs responsabilités en rappelant que c'est en mettant en cause nos modes de vie personnels, et par exemple les foyers ouverts, que nous pourrons régler le problème.
Je salue ensuite l'ouverture du Gouvernement, qui, via cet amendement, a permis, dans un large consensus, d'adopter une mesure pour laquelle le président du Conseil national de l'air se battait depuis fort longtemps.
Enfin, je me réjouis que la rédaction même de cet amendement gouvernemental adopte un principe de différenciation territoriale. Cela permet de rassurer un certain nombre de territoires, qui n'auront pas forcément l'obligation, via leurs préfets respectifs, d'appliquer la mesure proposée.