C'est le meilleur remède à la tentation du repli sur soi, terreau des populismes.
La réforme que vous vous apprêtez à voter repose sur des principes essentiels pour redresser notre système ferroviaire, fort des quatre-vingts ans d'histoire de notre opérateur historique et de l'engagement de ses 150 000 cheminots. Ce système ferroviaire, nous le souhaitons résolument tourné vers l'avenir et incarnant une valeur fondamentale du service public qu'est l'adaptabilité aux besoins des territoires et des citoyens.
Le premier des principes de cette réforme est l'ouverture à la concurrence, pour donner à nos concitoyens accès à plus de trains et à des trains moins chers. Cette ouverture, que vous avez votée, sera à la fois progressive dans son calendrier et protectrice, pour les salariés, en cas de changement d'opérateur, pour les territoires, en maintenant une desserte fine, pour les usagers, en restant intransigeant sur les impératifs de sécurité.
Le second principe est celui de la transformation de la SNCF en société nationale à capitaux publics pour en faire un groupe industriel performant et un champion sur ce marché.
Détenue à 100 % par l'État, avec des capitaux incessibles, la SNCF est publique et restera publique.