La fin de l'embauche sous statut affaiblira, à l'avenir, le service ferroviaire.
Ces mesures ne permettront pas de relever les défis de la mobilité quotidienne et de l'environnement. Nous, nous pensons qu'il faut un service public fort : c'est pourquoi nous ne voulons pas que ce système soit désorganisé, comme il le sera – hélas – avec ce texte.
Le combat courageux mené par les cheminots ces dernières semaines, ce combat qui se poursuit, doit être salué. Vous avez refusé de les considérer, d'envisager sérieusement le projet qu'ils défendent, les objections qu'ils formulent, les propositions extrêmement sérieuses qu'ils ont mises sur la table.
Il vous faudra bien admettre que vous ne pouvez pas tout décider tout seuls, qu'il faut construire l'avenir avec l'ensemble de la société. Vous ne pouvez pas fonctionner en vase clos, en imposant des projets prédéterminés, rédigés sur un coin de table. Ce texte issu de la commission mixte paritaire n'éteindra pas la colère, car la question reste posée : nous sommes dans la bataille.