Je tiens à rappeler, comme je l'ai déjà fait en commission des affaires sociales, qu'il ne s'agit pas de supprimer la visite médicale préalable à l'embauche des apprentis – il faut absolument la maintenir. J'ai déjà eu l'occasion de rappeler, lors des questions au Gouvernement, que 25 % des postes de médecins du travail sont vacants, faute de candidats et non pas faute de financement. De plus, leur pyramide des âges est inquiétante. C'est la raison pour laquelle Agnès Buzyn et moi-même avons commandé un rapport sur la santé au travail, qui sera bientôt disponible. J'espère que nous pourrons travailler à l'automne sur ce sujet qui me préoccupe beaucoup, parce que nous avons besoin de la médecine du travail et de services de santé au travail. Or notre modèle s'effrite à l'heure actuelle, sans que personne ne le veuille. C'est un fait.