Dans le secteur tertiaire, notamment les métiers du commerce, un grand nombre de médecins du travail déclarent aujourd'hui ne pas être en mesure d'assurer leurs missions en ce qui concerne l'apprentissage, si bien que certains contrats d'apprentissage ne peuvent pas commencer et deviennent caducs.
Cette disposition pragmatique sera, je l'espère, de court terme : elle n'est pas un objectif en soi. Elle vise seulement à ce qu'un apprenti puisse voir un médecin, lequel enverra l'information au service de médecine du travail le plus proche pour que le suivi puisse être assuré dans le cadre des visites régulières de l'entreprise. J'espère que lorsque nous nous pencherons de nouveau sur la médecine du travail, nous trouverons les moyens d'éviter de telles situations. Pour l'heure, c'est un moindre mal : du moins le jeune sera t-il suivi et recevra t-il une information qui sera transmise à l'entreprise et au service de la médecine du travail.