C'est une question de savoir-être et de savoir-vivre dans cette enceinte !
Enfin, un point de notre proposition de résolution concerne spécifiquement les juridictions financières, en premier lieu la Cour des comptes. Quel symbole de la montée en puissance de la juridiction financière dans notre ordre institutionnel que la réception de son Premier président dans l'hémicycle aujourd'hui – même si elle n'est pas chose nouvelle ! Sans remettre en cause les compétences techniques de la Cour, force est de constater, et de déplorer, que celle-ci fait aujourd'hui office de mère la rigueur et d'apôtre de la réduction des dépenses publiques. Dans un passé récent, drapée dans ses certitudes de gardienne du temple libéral, il lui est arrivé de préconiser, au choix, l'augmentation du temps de travail des fonctionnaires, le gel du point d'indice ou encore la suppression de postes dans l'administration. Dans le même temps, son silence est assourdissant concernant la gabegie d'argent public que représente le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi, le CICE.