Je comprends votre remarque, mais il s'agit de distinguer les représentants d'intérêts et les représentants d'idées. Les associations cultuelles peuvent en effet chercher à influencer l'élaboration de la loi – et ce sera peut-être le cas lorsque nous examinerons le projet de loi bioéthique –, mais elles défendent des idées, ce en quoi elles se distinguent des représentants d'intérêts, qui tentent d'influencer le législateur pour en tirer un bénéfice financier. C'est pourquoi nous avons choisi de les exclure de la liste des représentants d'intérêts. Au demeurant, ni la HATVP, ni le bureau des cultes ou l'Observatoire de la laïcité ne s'opposent à cette mesure.