J'ajoute que j'avais déposé une proposition de résolution visant à la création d'une commission d'enquête, un peu dans le même esprit, mais que mon groupe ayant épuisé son droit de tirage, il ne lui a pas été possible de la défendre.
J'avais cependant entamé les auditions à la fois des membres des services d'ordre des syndicats organisateurs de manifestations, mais aussi des représentants de tous les syndicats de policiers.
Ces derniers sont unanimes, quelle que soit la catégorie de leurs mandants, pour exprimer leur grande perplexité quant à la façon dont le pouvoir exécutif – il ne s'agit pas d'accuser le gouvernement en place, puisque les phénomènes en question avaient également cours avant 2017 – gère le maintien de l'ordre au cours de ces manifestations.
Pour avoir été présent lors de la manifestation du 1er mai, la façon dont les choses se sont passées est incompréhensible. Cela mérite à tout le moins une commission d'enquête.