Sans que les grands équilibres de la Ve République soient menacés, force est de faire aujourd'hui un constat simple. Cela fait plus de vingt ans que je vote, que je milite, que je côtoie les citoyens, et vingt ans que je constate, comme beaucoup ici, le manque de confiance des Français à l'égard de leur classe politique. Ce manque de confiance se traduit notamment par une abstention qui, à chaque scrutin, se fait de plus en plus massive et par un discrédit de l'action publique.