Parmi les arguments avancés par notre collègue François Cornut-Gentille, il y en a beaucoup que nous approuvons : oui, nous pouvons nous inquiéter de certaines dérives du régime présidentiel et d'un manque de renforcement des pouvoirs du Parlement.
Néanmoins, force est de constater que le débat a déjà eu lieu en commission. Plus de 2 300 amendements ont été déposés en vue de la discussion en séance publique : parmi eux, nous trouverons largement de quoi alimenter le débat et la réflexion sur l'équilibre des pouvoirs qui vont se tenir durant les deux semaines qui viennent. C'est pourquoi j'appelle au rejet de cette motion.