Comme 429 de mes collègues, je suis un primo-député ; plus de 200 d'entre nous n'avaient même jamais exercé de fonction politique avant leur élection. Depuis mon arrivée, j'ai observé. Il y a eu d'abord le temps de la frénésie des ordonnances, le temps du fracas, durant lequel personne n'avait envie d'écouter personne. Lorsque l'on nous a annoncé une révision de la Constitution, la loi des lois, j'ai pensé que nous entrerions dans un temps plus calme, plus posé, plus réfléchi.
Eh bien non !