Il me semblait bien, en effet, que M. le rapporteur général et Mme la garde des sceaux n'avaient pas donné d'avis sur ces amendements en début d'après-midi. Compte tenu de l'importance de ces sujets, je regrette qu'ils se soient contentés d'exprimer un avis défavorable, sans aucune explication.
La France est bordée de plus de 4 000 kilomètres de côtes et, par ses départements d'outre-mer, est également présente dans l'océan Pacifique, la mer des Caraïbes, l'océan Indien et les mers froides. C'est pour notre pays une force considérable que nous n'avons jamais su bien exploiter et pour laquelle un potentiel énorme reste à trouver. Je pense qu'ajouter les mots « mers » et « océans » à notre Constitution constituerait un symbole très fort de ce que nous représentons dans le monde : la deuxième puissance maritime mondiale.
On ne peut pas se contenter d'un simple avis défavorable sur un sujet de cette importance.