J'interviens car M. Potier a mis en cause M. Fesneau en son absence, alors que la philosophie dont celui-ci se réclame mérite d'être défendue.
Il y a dans vos amendements, chers collègues de l'opposition, un principe fondamentalement erroné : vous opposez, d'un côté, la liberté de propriété, la liberté d'entreprendre et le droit de propriété et, de l'autre, les biens communs. C'est un peu comme si, dans les terres agricoles du XVIIIe siècle, la propriété privée des champs s'opposait aux communaux et à la vaine pâture.
Comme Mme la garde des sceaux l'a souligné, cette conception est totalement fausse.