Je voterai ces amendements, car ce sera toujours cela de pris.
J'en profite pour répondre à M. Lagarde au sujet de l'intervention au Mali. La crise ne datait pas de la veille et cela faisait un certain temps déjà que les groupes armés avaient marqué leur progression. La décision n'a pas été prise en une journée, et il aurait été possible d'engager ce débat. La déclaration ne signifiait pas que le Parlement n'avait pas son mot à dire.
Cela étant, vous citez un seul exemple. Rapporté aux centaines d'interventions à l'étranger, c'est peu. Où en sommes-nous depuis l'intervention au Mali en 2013 ? Quel est le bilan ? On nous répondra que la ministre des armées rend des comptes, mais on voit bien que le Parlement aurait été dû être saisi a priori d'un débat, afin d'exercer un contrôle efficace, sur la base des éléments portés à sa connaissance au moment de l'engagement. Sans référent ni garde-fou, il est impossible de juger de la réussite ou non de ces opérations.
Je voterai par conséquent ces amendements, d'autant plus que l'exception que vous citez me semble confirmer la règle.