Nous avons vu que vous cherchiez à protéger l'Élysée : vos consignes pour étouffer l'affaire viennent directement de là. Mais ce n'est pas seulement l'Élysée : vous cherchez également à protéger le parti auquel vous appartenez – voilà ce qui me gêne le plus !
Le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement fait des points presse à quelques mètres d'ici. Il est présent au moment des suspensions de séance, à la buvette. Pourquoi ne vient-il pas devant nous ? Que craint-il ? Que nous l'interrogions, peut-être ? Que nous mettions en cause sa responsabilité politique ? Nous ne sommes pas là en tant qu'adhérents d'un parti politique mais bien en tant que représentants de la nation. Nous devons assumer toutes nos responsabilités !
Il faut cesser cette complicité dans laquelle vous vous enfermez en cherchant à étouffer cette affaire. Les questions doivent être posées et elles le seront dans diverses enquêtes mais la responsabilité politique doit également s'exercer. Comment peut-on discuter de nos institutions, des relations entre l'exécutif et le législatif quand le Premier ministre suit les étapes du Tour de France, …