Le groupe socialiste aurait pu déposer une motion de renvoi en commission pour approfondir la question du contrôle parlementaire. Nous ne l'avons pas fait, pour deux raisons.
La première est que la commission a déjà travaillé longuement et qu'un certain nombre d'avancées ont été obtenues – je pense notamment au fait que nous ayons écarté de la liste des lieux dits « visitables » les domiciles des journalistes, des professions protégées, des parlementaires et des avocats. Nous faisons aussi une forme de pari : celui que les débats qui nous réuniront ici durant plusieurs jours permettent d'aller plus loin sur les thèmes qui, selon nous, n'ont pas encore été assez traités.
C'est la raison pour laquelle nous voulons entrer dans ce débat et ne voterons donc pas cette motion de renvoi en commission.