J'abonde dans le sens de notre collègue : vous adressez un très mauvais signal, car cela va de nouveau tirer vers le bas l'idée que les Français se font de l'apprentissage.
Dans ma circonscription par exemple, il y a un centre de formation pour apprentis spécialisé dans les métiers des espaces verts et de l'horticulture, qui a tout d'abord développé des formations de niveau CAP et BEP, puis jusqu'au baccalauréat, et qui forme désormais des apprentis au niveau BTS et même des ingénieurs, par voie d'alternance.
Ne plus aider les entreprises va assécher la filière. En outre, cela ne contribuera pas à valoriser l'accès à ces formations de niveau supérieur par le biais de l'apprentissage, ce qui est bien dommage.