Oui, rien. Je ne suis donc pas certain que ce soit la bonne réponse.
Monsieur Dussopt, vous m'avez interrogé sur le contrôle parlementaire. Même si nous ne sommes plus dans l'état d'urgence, les mesures que contient ce texte, comme celle visée à l'article 4, peuvent effectivement être privatives de liberté. Il convient donc qu'un contrôle parlementaire s'exerce ; lors de la discussion des articles, j'aurai l'occasion de répondre sur ce point et porterai une oreille attentive aux propositions que vous pourrez faire.
Monsieur Bernalicis, vous avez compris que ma philosophie ne se réduisait pas à une pure approche sécuritaire. D'aucuns ont dit que c'était une fausse préoccupation, mais je suis de ceux qui pensent que si l'idéologie régressive de Daech peut agir sur un certain nombre de personnes, c'est qu'elle profite d'un terreau favorable…