Je veux remercier Mme Marie Guévenoux, qui s'exprimait au nom du groupe REM, pour l'appui qu'elle a pu m'apporter. Elle a indiqué le nombre d'attentats que nous avons évités, grâce à l'action de nos services ; elle a signalé combien les choses ont évolué. Pour éviter les faux débats, je veux rappeler à sa suite que, lors des trois premières phases de l'état d'urgence, 3 599 perquisitions administratives ont été menées alors que, lors de la dernière phase, on n'en a dénombré que 36. Cela montre que nous faisons usage de cette mesure – dont nous savons qu'elle est intrusive – avec précaution et parcimonie. Nous avons des dispositifs plus ciblés, mais dans le même temps, nous voulons respecter les libertés.
On m'a interpellé sur le fait que tout cela pouvait se faire par la voie judiciaire.