Monsieur le rapporteur vient d'expliquer clairement les choses. Concrètement, dans le cas d'une grande manifestation, si nous avions retenu le mot : « immédiat », que voulait introduire le Sénat, les problèmes que vous avez évoqués pourraient se poser. Nous fixons donc un périmètre large, dans lequel la police peut établir ces périmètres de sécurité.
Il existe deux sortes d'individus : celui, tout d'abord, qui refuse pour des raisons de principe, mais qui n'est pas un terroriste. Sur les 10 000, 20 000 ou 30 000 personnes présentes, celle-ci, pour des raisons éthiques, ne veut pas être fouillée. On lui répond alors que c'est son droit le plus strict, mais qu'elle doit quitter la manifestation. Il y a aussi des personnes susceptibles de présenter un comportement suspect. Dans ce cas, comme vient de le dire M. le rapporteur, la loi s'applique et on peut en effet fouiller ces personnes et procéder, comme à l'ordinaire, à un contrôle d'identité.