En outre, monsieur le ministre d'État, nous sommes un certain nombre d'élus à avoir pratiqué, au cours des deux dernières années où l'état d'urgence était en vigueur, une forme de pédagogie en expliquant aux Français que, face au terrorisme rampant et insaisissable, qui est un problème extrêmement compliqué, chacun devrait mettre du sien pour que la sécurité collective et individuelle puisse être assurée. Entendre le ministre d'État, ministre de l'intérieur, déclarer aujourd'hui, dans l'hémicycle que, pour des raisons diverses, chacun peut tout à fait décider de se soustraire à des règles de sécurité que nous étions en train de faire comprendre aux Français, me semble aller dans le mauvais sens.