Nous cherchons, toujours dans le même état d'esprit, à protéger le mieux possible nos concitoyens face au terrorisme. Le projet de loi prévoit que dans le périmètre de protection qu'il institue afin d'assurer la sécurité d'un lieu ou d'un événement soumis à un risque d'actes de terrorisme – c'est-à-dire un endroit jugé suffisamment dangereux pour justifier une protection – , la palpation de sécurité doit être effectuée par une personne de même sexe que la personne qui en fait l'objet.
Cette procédure, que l'on veut inscrire dans la loi précisément dans le cadre du périmètre de sécurité, complique encore le travail de nos forces de l'ordre. Il faut être plus clair, plus ferme : quand un lieu doit être sécurisé parce que l'on anticipe un danger, on doit se conformer aux demandes des forces de l'ordre, c'est-à-dire ouvrir son sac et se soumettre aux fouilles ou aux palpations.
Face aux terroristes, nous devons agir vite et efficacement, avoir confiance dans nos forces de l'ordre et ne pas entraver leurs actions. C'est pourquoi le présent amendement propose que les palpations de sécurité s'effectuent sans distinction de sexe, afin de les rendre plus efficaces.