On vient d'entendre une série d'arguments pour le moins contradictoires.
D'une part, M. le rapporteur nous explique que le droit commun permet déjà de répondre aux besoins et, d'autre part, M. le ministre reconnaît qu'il y a un problème de recrutement. Discutons de ce problème de recrutement ! Et si notre collègue Fauvergue est surpris de nous entendre défendre les services publics et leur développement, il devrait relire notre programme, notamment le volet consacré à la sécurité. Il est très clair, pour nous, que la sécurité doit être assurée par des services publics soumis au code et dotés d'une déontologie et d'une formation et des moyens nécessaires.
C'est pour cela qu'il faut une discussion globale, et non pas répondre au coup par coup.
Il y avait déjà, avant la mise en place de l'état d'urgence, des festivals, des organisations d'événements culturels, des manifestations dont la sécurité et la sûreté étaient assurées par des agents publics