« La confiance si nécessaire entre les hommes puisqu'elle est le lien de la société [… ] Je veux qu'elle soit toujours vraie et toujours prudente, et qu'elle n'ait ni faiblesse ni intérêt » écrivait La Rochefoucauld dans ses Maximes. C'est cette confiance qui doit exister entre les étrangers qui arrivent en France et la France elle-même, car les Français sont las de la politique migratoire actuelle, las de constater qu'une minorité mais une minorité agissante d'étrangers se conduisent parfois comme des délinquants.
Rappelons l'indignation provoquée par cet homme aux sept identités différentes, condamné à de multiples reprises et qui a sauvagement assassiné deux jeunes femmes sur le parvis de la gare de Marseille. Et comment la France pourrait-elle avoir confiance en l'étranger quand celui-ci, dans le cadre d'une procédure d'éloignement, continue de narguer notre pays, notamment en altérant volontairement ses empreintes digitales pour empêcher leur enregistrement ? Ce genre d'acte doit mériter une condamnation immédiate, à savoir l'obligation pour l'étranger de quitter sans délai le territoire français.
Au fond, cette demande n'est pas radicale. La justice doit simplement faire preuve de fermeté pour être respectée. Il faut montrer qu'on n'entre pas en France comme dans un moulin, et qu'en cas de décision administrative d'expulsion d'un étranger, la sanction doit être immédiate si celui-ci s'est joué des services français.
La hausse de 14 % du nombre d'expulsions en France ne doit pas être une source de satisfaction ou d'insatisfaction. Il s'agit simplement de permettre à la justice de faire son oeuvre.
C'est pourquoi un étranger menacé d'expulsion ne doit pas bénéficier d'un traitement favorable s'il a volontairement empêché le bon enregistrement de ses empreintes digitales.