Par ailleurs, on m'a interrogé sur l'identité de mes sources, lorsque j'ai dit que les représentants des principaux cultes de notre pays étaient contre l'article 2. C'est simple. L'une d'elles est la longue lettre au ministre de l'intérieur, en date du 4 juillet, du président de la conférence des évêques de France, l'archevêque de Marseille, Georges Pontier, lequel concluait ainsi : « Nous regrettons vivement que l'avis des représentants des religions n'ait pas été sollicité au stade de la conception de ces dispositions. Nous savons bien que seuls les lieux de culte islamiques sont dans l'esprit du Gouvernement concernés, mais ces mesures sont d'application générale et constituent un recul de la liberté de religion dans notre pays, contrairement à ce qui est indiqué dans l'exposé des motifs, ce qui ne peut qu'alarmer tous les responsables religieux. » Il en est ainsi des positions des représentants des trois principaux cultes.