Il ne faut pas réduire le dialogue social à des aventures individuelles. En contribuant à l'affaiblissement du mouvement syndical, nous nous engagerions sur la voie de difficultés nouvelles et nous favoriserions les noyaux les plus durs, les plus radicaux. Or nous avons besoin d'un mouvement syndical plus large, plus ouvert, développant une culture du compromis. Si nous adoptons l'amendement proposé, nous en paierons le prix dans quelques années. Conservons les règles en vigueur, qui fonctionnent, et concentrons-nous sur le nouveau compromis social qu'il est nécessaire de construire.