Sur ce point également, un équilibre a été trouvé au cours des états généraux de l'alimentation au cours desquels un consensus est apparu : si la prise en compte des coûts de production est nécessaire, elle ne peut s'envisager dans un contexte déconnecté des réalités du marché.
On ne peut en effet parler du prix du blé sans envisager, comme c'est le cas pour beaucoup d'autres productions, sa cotation sur le marché international.
En outre, la prise en compte de la qualité reste primordiale afin de placer également l'agriculture dans une perspective de création de valeur. Si l'agriculteur s'engage dans une démarche de qualité, sa rémunération doit bien évidemment en tenir compte.
L'avis du Gouvernement est donc défavorable.