Deux mots pour soutenir l'amendement de notre collègue André Chassaigne : tout d'abord, nous le disions il y a peu, si l'on veut vraiment agir sur la rémunération des éleveurs et des agriculteurs, les coûts de production doivent être pris en compte, de même que le coût intermédiaire.
Je répète que nous sommes ici en présence d'un marché dissymétrique, puisqu'il n'y a pas de symétrie entre l'offre et la demande. Les agriculteurs se retrouvent en effet souvent face à des blocs qui les dépassent : les pouvoirs publics ont donc un devoir de régulation et d'accompagnement.
Telle est la logique de la proposition de notre collègue, que je soutiens.