À propos de cet amendement, Dominique Potier a parlé de finesse ; je parlerais presque de mollesse. Ce qui nous y est proposé est d'un extrême modérantisme. Il ne s'agit pas de fixer les prix, ni même de les indiquer, mais de faire en sorte que les indicateurs puissent être validés par l'État. On se situe donc ici au troisième niveau de la régulation. C'est une sorte de base minimale sur laquelle nous pourrions tous être d'accord. Je la voterai tout de même, mais mon coeur me ferait aller plus loin !
Et c'est à cette proposition minimale que l'on oppose l'existence du cadre européen ? Je suis désolé, mais ce type de réponse est une machine à vous dégoûter de l'Europe.