Depuis les années soixante, les agricultures ultramarines se sont organisées pour faire face à la concurrence d'importations massives venant de pays voisins ; on parlait à l'époque de « produits de dégagement ». La manière dont les filières locales se sont ainsi structurées a entraîné le développement local d'une agriculture de proximité, ce qui est très intéressant, car cela a permis de maintenir ou de créer de l'emploi dans ces territoires, et de partager de la valeur ajoutée.
Cette structuration s'est opérée grâce à ce que l'on appelle le couplage des aides dans le cadre de la PAC.
Il faut reconnaître la spécificité de ces agricultures : le caractère confiné des territoires et les réalités insulaires doivent être prises en considération.
À cette fin, l'amendement tend à préciser que la structuration en filières est indissociable de la stratégie de développement économique des outre-mer.