Je ne vous commande pas de vous réjouir, mais il faut avoir un minimum d'objectivité – et je salue celle de M. Coquerel. Je n'irai pas jusqu'à dire, comme M. Roussel, que tous les communistes sont par nature incorruptibles, mais le député Coquerel a eu l'objectivité de dire, tout en ayant exprimé hier son désaccord sur certains points qui ne lui paraissent pas cohérents avec le reste du texte, que l'avancée n'est pas importante : elle est décisive. Pour filer la métaphore et sans entrer dans les considérations « limbées » du président de la commission des finances, qui passe une après-midi heureuse et imagée avec nous, il ne s'agit pas d'un changement de serrure, c'est réellement la fin d'un verrou, un verrou qui, et ce n'est pas le moindre des paradoxes, n'existait pas dans la loi. En effet, mesdames et messieurs les députés, si l'on veut mettre un instant notre travail collectif en perspective – je me permets de m'y inclure, tout en saluant à mon tour le travail de la rapporteure et du président de la mission d'information, M. Éric Diard – , il convient de noter que le verrou existait dans les têtes, mais pas dans les textes ; il existait dans la jurisprudence, dans la façon de faire, mais pas dans les textes.