Si la culture de l'inspection générale des finances publiques avait à ce point changé, nous en serions un peu informés...
De fait, vous nous prêtez des intentions un peu tordues. On ne peut certes postuler que vous avez totalement confiance, mais vous connaissez la culture de la maison, madame la députée. Votre propos, j'imagine, n'impliquait aucune défiance à l'égard des agents publics, même si vous avez quand même affirmé qu'ils pourraient être conduits à diminuer les pénalités pour échapper aux critères. Un tel argument ne me paraît pas traduire une très grande confiance dans les agents publics, mais c'est un autre sujet. J'imagine difficilement, en tout cas, un ministre des comptes publics adopter une circulaire ou envoyer un courriel au directeur général des finances publiques pour agir de la sorte. Ce ne serait évidemment pas raisonnable. Aussi vos arguments ne tiennent pas : avis défavorable sur les deux amendements.
D'autre part, on ne peut pas dire tout et son contraire. Hier encore, comme dirait l'autre, vous n'avez cessé, dans la partie gauche de l'hémicycle, de dénoncer le « plaider-coupable » – même si je n'étais pas là, je connais les arguments de M. Coquerel à ce propos.