Je vous prie d'excuser la rédaction approximative de l'amendement, qui se rapporte au texte adopté par le Sénat. Mais son propos reste valable.
Il s'agit de faire en sorte que les maires des communes sur le territoire desquelles les structures seront implantées soient informés de l'instruction de la demande d'agrément et de l'obtention des subventions.
Je m'inscris dans la continuité des propos tenus par le ministre d'État en commission : les maires sont au premier rang pour faire de la déradicalisation et reconstruire du lien social. Il n'est pas envisageable qu'ils ne soient pas tenus informés de la manière dont le tissu social est reconstruit dans leur commune.
Autant je peux comprendre que les maires ne soient pas informés sur des questions touchant à la sécurité nationale – on peut en débattre – , parce que ce n'est pas leur rôle et qu'on ne sait pas ce qu'ils feront de cette information, autant il me semble qu'en matière de prévention et de lutte contre la radicalisation, ils sont au coeur du dispositif.
L'objet de cet amendement, dont la rédaction mériterait d'être revue, est de veiller à l'association des maires à la procédure et à leur information sur les suites qui lui sont données.