Il s'inscrit dans le même esprit que le précédent. Afin d'éviter ce climat de suspicion, nous voulons assurer aux Français qu'ils seront bien protégés et que quiconque est chargé d'une manière ou d'une autre d'assurer leur sécurité sera particulièrement encadré s'il fait l'objet d'une suspicion de rapprochement avec l'ennemi, c'est-à-dire avec des thèses antirépublicaines, antidémocratiques et proches des complots terroristes.
Dans cet esprit, je propose d'élargir le champ d'application de l'article L. 114-1 du code de la sécurité intérieure aux sociétés de transport routier et ferroviaire. Je m'appuie sur une note interne de la direction générale de la police nationale qui circule depuis quelques semaines et fait état d'une menace très élevée, notamment sur le réseau ferroviaire. Les appels de l'État islamique au déraillement de trains se multiplient et inquiètent fortement le secteur du transport ferroviaire, qui est particulièrement vulnérable.
Il en va de même de toutes celles et tous ceux qui sont chargés de conduire des bus et d'assurer la maintenance des équipements transportant quotidiennement de nombreuses personnes. Ils n'ont peut-être pas d'arme en poche, mais lancer un camion, une voiture ou un bus sur une foule, j'appelle cela faire usage indirect d'une arme et cela peut être très dangereux.