J'ai bien noté les propos de M. Ludovic Mendes et la manière extrêmement désobligeante qui est la sienne de nous demander de quitter la séance. Je trouve particulièrement regrettable et dommageable l'attitude de la majorité, ainsi que votre attitude, Madame la présidente, qui s'oppose totalement à celle que vous aviez annoncé vouloir adopter lors de votre élection et qui a été la vôtre jusqu'alors. Mais peut-être vous a-t-elle été imposée par votre majorité.
Je comprends bien que l'actualité politique est très compliquée pour vous en ce moment, comme elle a pu l'être pour toutes les majorités avant vous. Justement, vous aviez l'occasion de donner un autre exemple que celui que donne actuellement le Gouvernement. Bien au contraire, vous adoptez une attitude sectaire qu'à n'en pas douter, vous finirez par regretter. Ce qui est certain, c'est qu'une telle attitude est une première dans les annales de notre commission, et nos collègues les plus anciens peuvent en témoigner. C'est d'autant plus regrettable que le sujet est d'importance, à moins, bien sûr, que soit assumée par la majorité l'attitude consistant à jeter l'anathème sur nos partenaires européens. Si telle est votre conception de nos travaux, alors, elle s'oppose totalement à ce qui a présidé à la création de la commission des affaires européennes et à ce qui a guidé ses travaux depuis lors. Dans ces conditions, et de manière logique, vous comprendrez que nous ne participerons pas à l'examen du rapport et de la proposition de résolution.