L'étalage public de nos faiblesses devant nos ennemis me terrifie. Voilà un nouvel exercice dont on pourrait se passer, à la rigueur. Que faisons-nous sinon donner des idées à ceux qui sont les plus malintentionnés à notre égard ?
Depuis deux ou trois jours, je répète que le problème n'est pas là : en matière de sécurité, on fait ce que l'on peut, on ne pourra jamais fouiller tout le monde. Le problème est ailleurs : c'est celui de la nature de nos accords avec les pays qui arment les tueurs, y compris chez nous, des Français qui sont nés chez nous et veulent malheureusement détruite la civilisation.
Ce n'est pas en étalant nos impuissances que nous convaincrons qui que ce soit et encore moins que nous emporterons l'adhésion de notre jeunesse ! Je nous mets en garde. Je pensais que ce débat allait passer comme cela – nous avons l'habitude, c'est la quatrième fois. Mais les mêmes arguments sont encore échangés et nous baissons un peu plus la garde chaque fois. Notre attitude me terrorise.
Pendant ce temps, Alstom, les chantiers de Saint-Nazaire : …