Cet amendement vise à lutter contre la désinformation et la manipulation du public pour des intérêts commerciaux. Patrick Le Lay, ancien président-directeur-général de la chaîne TF1, avait ainsi affirmé dans le livre Les dirigeants face au changement, publié en 2004 : « Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective "business", soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit [… ]. Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible. »
L'objectif d'une chaîne pouvant être explicitement ou implicitement seulement commercial, nous souhaitons que le CSA estime s'il existe un risque de « désinformation et de manipulation du public pour des intérêts commerciaux », ce qui, manifestement, semble avoir été a minima le cas sous le mandat de Patrick Le Lay.
Cette disposition permettra d'assurer une meilleure protection des auditeurs de services de radio et de télévision.
Le 13/10/2018 à 10:51, Laïc1 a dit :
" Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible."
Ils rêvent tout éveillés, tout le monde dort pendant leurs pubs, personne ne les regarde, ils font surtout la preuve de leur auto-illusion sur l'efficacité de la pub.
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