Intervention de Christophe Jerretie

Réunion du mercredi 26 septembre 2018 à 17h15
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Jerretie :

D'abord, sur un plan général, votre position géostratégique vous donne une vision propre de l'Union. Lorsque notre délégation est allée en Autriche, la Chancellerie a insisté sur le problème des Balkans. Ils nous posent un triple défi, migratoire, économique et politique et chacun est bien conscient de l'importance de l'enjeu pour l'Union européenne dans les années à venir. Il faudra certainement trouver une solution intermédiaire.

Ma question porte sur les finances. Lors de notre visite, la partie autrichienne a indiqué vouloir travailler plus sur le bouclage des instruments financiers que sur le volume des crédits. Votre position a-t-elle évolué sur ce point ? La Chancellerie a également dit, assez librement, que les ressources propres évoquées par la Commission européenne, qu'il s'agisse de la taxe sur les transferts financiers ou des droits d'accises, mettront longtemps à aboutir et qu'il valait donc mieux se concentrer sur une structure constante et des dépenses mesurées.

Enfin, votre propre parcours de diplomate – pardonnez-moi de prendre cette liberté – vous donne, je pense, une vision originale. Pouvez-vous nous dire ce que vous pensez de l'évolution structurelle, et non conjoncturelle, de l'Union européenne, et des blocages qu'elle a pu connaître, à certains moments, dans son fonctionnement ? Par ailleurs, vous n'avez pas parlé de la défense. Que pensez-vous du fonds de défense proposé par la Commission et des coopérations à venir ? Je crois savoir que cela reste un élément important de la présidence autrichienne.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.