Nous garantissons qu'un patrimoine industriel, économique et entrepreneurial français reste entre les mains d'actionnaires français.
Vos propres arguments peuvent se retourner contre vous et contre les intérêts nationaux auxquels je sais que vous êtes très attachés. Je prends l'exemple de Monin, entreprise que j'ai visitée à Bourges, il y a quelques années. Elle fabrique des sirops que l'on trouve dans tous les bars de France et de Navarre, ainsi qu'à l'étranger. C'est un grand succès, une magnifique entreprise qui s'est beaucoup diversifiée. Au moment de la transmission, comme les dispositifs fiscaux ne sont pas adaptés, il n'y a qu'une alternative : soit l'on ne transmet pas l'entreprise familiale, soit on l'ouvre à des fonds de pensions américains ou à toutes sortes de fonds vautours qui la dépèceront.