Merci, monsieur le ministre, de ne pas m'avoir répondu ! Ce n'est pas très courtois.
J'ai bien entendu que vous alliez consulter le Conseil d'État, et la suggestion de Charles de Courson d'une consultation du Conseil constitutionnel me paraît judicieuse.
Mais je vous demandais quelque chose de plus : vous engagez-vous à mettre le dossier sur la table et à mettre en place une concertation ? La question de la stabilité de l'actionnariat est cruciale. Nous avons besoin de gens qui investissent à long terme – quinze ans, vingt s'il le faut – pour retrouver des conditions comparables à l'Allemagne, notre principal partenaire.
J'ai besoin d'une réponse, et je pense que je ne suis pas le seul ! Je comprends que vous n'allez pas rendre publique ce soir une proposition détaillée ; c'est un appel que nous lançons.