Monsieur le rapporteur, il faut être sérieux ! On a proclamé en vain la fin des paradis fiscaux. Il faut armer notre pays contre cette menace, qui grève et affaiblit les budgets des États, et abrite les activités des groupes terroristes. Il faut frapper ces organisations là où ça fait mal, au porte-monnaie. La fraude fiscale annuelle représente 20 000 milliards de dollars ; c'est un paravent derrière lequel se dissimulent, entre autres, les activités des groupes terroristes.
Il faut que tout le monde le sache : se soustraire au devoir de solidarité nationale, à l'impôt, c'est apporter une contribution active au succès d'entreprises criminelles et terroristes susceptibles de frapper sur notre territoire. Les multinationales, nous le savons tous, n'ont pas de patrie. C'est à nous, la représentation nationale, qu'il revient de leur mettre un coup d'arrêt. Tel est le sens de cet amendement.