L'affaire des « Swiss leaks » a permis, quant à elle, de révéler une liste de vingt noms, ceux des sponsors d'Oussama Ben Laden, sa « Golden chain ». Ainsi, derrière des structures offshore au Panama et dans les Îles Vierges britanniques, on pouvait trouver un prince saoudien qui a protégé le chef d'Al-Qaida, l'ancien trésorier d'une présumée organisation écran du groupe terroriste, un autre prince dont l'épouse a envoyé de l'argent à un des auteurs des attentats du 11 septembre.
Dans ce texte, vous n'avez rien proposé pour lutter contre l'absence de transparence qui règne sur le blanchiment d'argent. Autant il y a tout sur les gens, autant il n'y a rien sur l'argent. Peut-être les amendements que nous proposons ne sont-ils pas les bons, mais ce qui me surprend, c'est que vous n'ayez pas eu l'idée, ou la volonté, de traquer les sources financières du terrorisme.