Chers collègues, je ne pense pas que vous adopterez davantage cet amendement, mais je vous dis une chose : ce projet de loi est un couteau sans lame contre le terrorisme. Non seulement vous vous trompez de cible la plupart du temps et vous enfreignez l'État de droit – je remarque d'ailleurs que vous réintroduisez bien souvent dans ce texte des choses qui sont possibles dans la législation actuelle, mais sous contrôle du juge judiciaire – , mais quand on aborde la question du financement du terrorisme, c'est silence sur les bancs de l'Assemblée.
Il faudra expliquer, devant l'opinion publique, comment vous vous privez d'un arsenal qui, pour le coup, serait réellement efficace pour combattre Daech.