Monsieur le rapporteur, si je vous ai bien compris, aujourd'hui, cinquante-huit familles de mineurs condamnés pour des actes de terrorisme continuent à percevoir des allocations familiales ! C'est immoral et les Français ne le comprennent pas ! Tout passe par l'éducation. Mon fils, par exemple, ne sera pas djihadiste !
Notre collègue de Mayotte nous a expliqué hier les dangereuses propagandes véhiculées par certaines mosquées. L'écrasante majorité des familles musulmanes n'a rien à voir avec le djihadisme, mais c'est par ce biais que nous devons agir, en les responsabilisant.
Une famille dont l'enfant a été condamné pour des actes de terrorisme porte une part de responsabilité. Quand je rentre le soir chez moi, je m'intéresse à ce que font mes enfants, quels sites ils consultent sur internet, quelles émissions de télévision ils regardent. C'est la base de toute éducation. On ne peut pas dire à une famille dont l'enfant est djihadiste qu'elle peut continuer à percevoir sans problème les allocations familiales.
La loi d'hier allait dans le bon sens, bien évidemment. Et cette mesure que nous proposons est complémentaire. Ce n'est pas l'un ou l'autre, mais l'un et l'autre. Je ne me résous pas, en effet, aujourd'hui, à ce que le Front national récolte plus de 40 % des voix des Français. C'est en adoptant des mesures de bon sens, qui ne stigmatisent personne, que nous avancerons.