Quand j'écoute ce débat, je pense à Mandela. Celui-ci a été reconnu comme un des plus grands hommes du XXe siècle par son attitude, par sa capacité à oser tendre la main et porter un message de réconciliation dans des conditions inimaginables, compte tenu de ce qu'avait vécu son peuple. Mais n'est pas Mandela qui veut.
Des propositions sont formulées. Des gestes peuvent être faits pour rapprocher les prisonniers corses ou les prisonniers basques de leurs familles. La paix s'installe, se construit. C'est un défi permanent. Il faut entendre ce message et avancer. À un moment donné, notre démocratie doit montrer qu'elle aussi est capable d'accomplir certains gestes.