Madame la ministre des solidarités et de la santé, un taux anormal de malformations à la naissance a été recensé dans un rayon de 17 kilomètres autour de la commune de Druillat, un village du département de l'Ain, qui touche ma circonscription. En quatre ans, sept bébés sont nés sans bras dans cette zone. Selon le Registre des malformations en Rhône-Alpes, dit REMERA, à l'origine de cette révélation, le nombre de cas observés est cinquante fois supérieur à celui normalement attendu. Des congrégats similaires ont été recensés en Loire-Atlantique et en Bretagne.
Des examens ont été menés auprès des mères des enfants concernés par cette anomalie : ces malformations de naissance ne sont dues ni à des facteurs génétiques, ni à une consommation de drogue. Si nous ne disposons pas encore d'éléments de réponse à la hauteur de cette problématique, s'en remettre à la fatalité n'est, pour autant, pas acceptable. Aujourd'hui, pourtant, le REMERA, fort de quarante-cinq ans d'existence, est au bord de la fermeture. Et pour cause, ses deux principales sources de financement ont cessé de l'alimenter en 2018 : l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, ainsi que la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les conséquences de cette disparition seraient dramatiques pour la surveillance, la prévention, la recherche et la documentation liées aux malformations présentes dans la région.
Après la publication d'un premier rapport incompréhensible pour les proches des enfants nés avec une agénésie du bras, le dialogue doit être renouvelé et des réponses doivent être formulées. La question de ces congrégats doit être étudiée avec la plus grande attention. À cet effet, madame la ministre, vous avez annoncé, avec le ministre de la transition écologique et solidaire, le lancement d'une nouvelle enquête, caractérisée par une méthodologie plus pointue. C'est un signe fort qui répond à la nécessité de ne pas céder à la fatalité. Pouvez-vous nous communiquer les modalités de cette nouvelle enquête ?
Le 20/12/2018 à 10:59, nicolo a dit :
Administrativement la Loire Atlantique n'est rattachée à la Bretagne!!
Le 20/12/2018 à 16:38, Laïc1 a dit :
Et alors ? Est-ce que le fait que la Loire Atlantique n'est pas rattachée à la région Bretagne l'empêche de se définir comme étant à 100 pour 100 bretonne ?
Ce n'est pas parce que le pouvoir veut faire de la négation d'identité en utilisant pour ce faire la carte des régions administratives que les citoyens vont nécessairement se laisser prendre au piège de ce révisionnisme culturel insidieux et perfide.
La Loire Atlantique est bretonne, mise en dehors sciemment de la région administrative Bretagne par un pouvoir malhonnête, afin d'affaiblir l'identité bretonne en France.
Le 27/10/2018 à 22:10, laïc a dit :
"Des congrégats similaires ont été recensés en Loire-Atlantique et en Bretagne."
La Loire-Atlantique est bretonne, n'en déplaise au pouvoir néo-colonialiste de Paris.
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