Simplement, que les députés socialistes ne nous donnent pas de leçons de morale à ce propos : eux aussi ont pris des mesures incitatives sur les heures supplémentaires orientées vers les chefs d'entreprise – le « patronat », en leurs termes. Nous ne le faisons pas, parce que nous sommes soucieux de l'argent public. Nous préférons baisser les cotisations salariales et l'impôt des salariés, des employés et des ouvriers, car nous aidons les chefs d'entreprise par d'autres moyens : par la baisse de l'impôt sur les sociétés, par le prélèvement forfaitaire unique, par la fin de l'impôt de solidarité sur la fortune, et parallèlement par les allègements de charges généralisés qui seront votés, je l'espère, dans quelques heures ou dans quelques jours.
Pour répondre à M. Dharréville, M. Ruffin, M. Coquerel et Mme Fiat, je rappelle que la suppression des exonérations sur les heures supplémentaires au cours du quinquennat précédent n'a pas permis de faire baisser le chômage.