Quelques éléments complémentaires pour voter ces amendements. J'ai retenu, monsieur le rapporteur général, que vous aviez reconnu votre erreur par rapport à votre analyse première, après vous avoir entendu dire en commission des affaires sociales que vous n'étiez pas hostile sur le principe, mais que vous vous sentiez contraint de vous y opposer du fait de l'impact budgétaire de la mesure. Mais dès lors que nous partageons tous l'objectif du pouvoir d'achat, notamment pour les plus modestes, les salariés des TPE et des PME, et que le dispositif que nous proposons est efficient, je ne voudrais pas que soit pris comme argument un choix budgétaire alors qu'on nous martèle en permanence que l'ambition du Gouvernement, c'est le pouvoir d'achat. Il ne s'agit pas d'un choix budgétaire, mais d'un choix politique ! Soit on considère que c'était une bonne mesure qui a fait ses preuves entre 2007 et 2012, et en ce cas, on y va, parce qu'il est l'heure de le faire dans l'intérêt des salariés, soit on concède manquer d'ambition pour le pouvoir d'achat, et alors on s'oppose à cet amendement.