Monsieur le ministre, je visitais ce matin une entreprise des Hauts-de-France que vous connaissez peut-être : les Fonderies de Sougland, à Saint-Michel, entreprise vieille de quatre-cent-soixante-quinze ans.
Le directeur m'a dit qu'il avait absolument besoin des heures supplémentaires, tout simplement parce qu'il ne trouvait pas les compétences nécessaires pour faire face à un carnet de commandes qui déborde. Cette entreprise de soixante-dix employés est prête à en embaucher vingt supplémentaires. Il s'agit d'un métier très dur et très technique et de savoir-faire dont la transmission ne se fait pas en deux jours.
Lorsqu'il demande à ses employés de faire des heures supplémentaires, le premier frein rencontré relève plus la défiscalisation que de la désocialisation…